Histoire

Le grand moulin d’Iville en 1870.

Les premières traces d’implantation humaine à Iville sont très anciennes. On y a découvert des haches de l’époque néolithique et des menhirs, dont un qui se trouve sous l’église.

Le nom d’Iville apparaît sous des formes diverses comme Willevilla (cartulaire du chapitre d’Evreux), Guilevilla (charte de Henri du Neubourg), Yvilla en 1181 (bulle de Luce III), Ivivilla (bulle d’Innoncent III), Yville en 1307, Yville en 1562, Iville-la-Campagne en 1839.

Cette toponymie présente des similitudes avec celle du village voisin de Vitot. Les deux communes ont probablement la même origine, avec des influences viking et gallo-romaine.

Le premier Ivillois connu fut Robert d’Iville, autour de l’an 1000, vassal de la famille de Tosny et seigneur de Conches. Ses descendants furent les vassaux des seigneurs de Conches et suzerains d’Ecauville.

A la fin du XIXe siècle, l’activité économique de la commune reposait principalement sur l’agriculture et l’industrie, comme en témoignent les bâtiments de la briqueterie, toujours présents. Le village disposait à l’époque de quatre moulins à vent. Ils ont disparu au fil du temps, face à la concurrence des minoteries mécanisées. A noter également la présence de très nombreux métiers à tisser jusqu’à la fin de ce siècle.

Le cirque sous chapiteau est né à Iville à l’initiative de la famille Bouthors, dont le cimetière abrite la sépulture.

Gaston Leroux (1868-1927) avait de la famille dans le village, dont la propriété aurait inspiré la pièce centrale du Mystère de la chambre jaune.

Jules Vallois, fondateur de la corderie de Notre-Dame-de-Bondeville, a également vécu à Iville.

Le coureur cycliste professionnel Damien Touzé y est né en 1996.

Le lavoir de Gibelmare (carte postale ancienne).
L’ancienne briqueterie d’Iville.